Contexte: Arya va mourir, exécutée après une semaine de torture.
—Tu as perdu, tu es
perdu. Tu n’as plus rien, seulement ta mort. Lança Manel.
La brune cligna des yeux et ris aux éclats, puis s’arrêta.
Lamia avait prit le contrôle un instant, mais Arya avait reprit le dessus.
—J’ai perdu ? C’est toi qui a perdu. C’est vous tous
en étant présent ici ! Ma mort reflète bien plus de sentiment que ma vie !
Je suis et resterais toujours en vie. Vous pouvez me transpercer, m’étouffer,
me décapité, ma voix résonnera toujours, comme mes pensées dans le cœur de
chaque Larmes. Et je sais qu’elles receveront mes paroles, je sais qu’elles me
regardent, qu’elles sont triste, qu’elles voudraient changer les choses, mais
écoutez… Vous avez tout, vous avez déjà changé les choses. Vous leur faite peur !
Vous des choses défaillante qui devraient aller à la casse, vous angoissaient
ces gens qui se prennent pour des dieux et qui se croient bien plus puissant
que vous. Vous ! Vous gagnerez parce que vous êtes unis, vous êtes pleins
de bonnes choses. La joie, la compassion, la pitié. Vous avez tout, et ils n’ont
rien. Vous avez ces signes qui vous rendent différent et pourtant vous rester tous
convaincu d’une chose : Ce
gouvernement est merdique ! Il doit changer, et grâce à vous, il changera.
Mademoiselle Manel, Arya tourna la tête en direction de la rousse, vous
enclenchez tout en me tuant. Vous n’avez pas pensé aux répercutions.
Arya s’arrêta et soupira.
—T’es totalement stupide ! Ce n’est pas en tuant ce
que tu crois être le cœur de la révolte, qui la fera cesser ! Une vraie
révolte c’est quelque chose que tu ne peux même pas imaginer. La révolte c’est
une idée. Une chose qu’on défendra quoi qu’il arrive, le chef peut mourir, le
symbole peut crever, les corps peuvent s’entasser, le cœur serra toujours là.
Tu ne comprends pas ? Je peux mourir, des millions de personne peuvent
mourir, la révolte continuera ! Même s’il ne reste qu’une Larme, elle
continuera, parce que nous avons de l’espoir, nous voulons du changement, nous
sommes différent. Vous les crieurs basez votre normalité sur ds critères de couleurs
d’yeux, ou de peau. Ce n’est pas ça du tout ! Vous êtes comme une usine,
on vous fabrique et on vous jette si vous êtes différent. Et vous savez c’est
quoi ce qui me différencie de vous ? Ce qui différencie les Larmes des
Crieurs ? C’est leurs cœurs. Vous n’en avez pas, eux si. Et je sais qu’ils
entendront mon message, alors voilà un dernier mot : Je serais toujours
là, en vous mes amies. Continuez et buttez moi ces enfoirés ! Cria Lamia.
—Nous serons toujours là ! Répétèrent les trois personnalités
en chœur.
La brune reçu comme réponse des lancé de tomates et de
fromage, accompagné de rire. Mais les trois personnalités, qui contrôlaient en
même temps le corps, gardaient la tête haute et souriaient. Elles allaient
mourir, mais elles avaient gagné. Et puis elles allaient mourir dignement. C’était
la fin de leur voyages, et elles avaient eu la chance de rencontrer des
personnes formidables, même si leur enfances avaient été traumatisante. Elles
avaient pu venir sur Esphina où elles s’étaient retrouvées, découvertes. Arya,
Lamia et Muna étaient en symbioses parfaite malgrè leur divergence d’opinion.
Elles avaient su grâce à ce monde, grâce à Maha, à trouver le juste milieu et à
se comprendre et se respecter.
C’est déjà pas si
mal. conclu Lamia.
On aurait jamais pu
en faire autant sur Terre avec un psy, rigola Arya.
Moi je trouve que
pour une vie, et une mort si jeune, on s’en sort bien. On a tout vécu, le pire
comme le meilleur, et tout ça en vingt deux ans ! Termina Muna.
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