Voilà un nouvel extrait. Je voulais faire un récap, mais je vais finalement attendre le 1 mars. Juste un truc: J'ai finis mes corrections en 3/4 du joyau d'Iris!!
La blonde avait décidé de prendre le pouvoir. Le président
ne pensait qu’à lui et malgré les nombreuses révoltes, il ne changeait rien.
Elia croyait dure comme fer que les élections avait été truquées.
—Et toi ?!
La
jeune femme se tourna brusquement et quatre pas plus tard, le garde tomba au
sol, raide mort. Elle lui avait brisé le cou. Elle s’habilla avec les vêtements
du garde qu’elle camoufla dans les buissons.
Furtivement,
comme un chat, elle se glissa le long du mur et l’escalada rapidement pour
atteindre la fenêtre de la cantine. Un
bar plutôt. Pensa-Elia. Mais ça l’arrangeait bien. Avec sa tenue, et le
taux d’alcool que tous auraient dans le sang, elle passerait inaperçue.
Personne ne se rappellerait de sa visite.
Dans la
cantine, une ambiance festive et droguée régnait. En d’autre circonstance elle
se serait jointe aux garçons pour boire, mais là elle devait garder la tête
froide.
Un des
gardes, complétement saoul la bouscula.
« Oups. Pardon. Il la détailla.
Hum, c’est que t’es mignonne. Tu veux pas venir boire un verre avec nous ?
Son ton
voulait tout dire. Cet homme la dégoûtée, pourtant elle devrait être habitué à
ce genre de plan drague foireux. La nature l’avait gaté, elle le savait et
n’hésitait pas à mettre en avant ses atouts, même si elle n’aimait pas ce genre
de remarque. Pourquoi ce faire chier à se
cacher ?
—Je dois prendre mon tour de
garde. Menti Enia pour ce sortir de cette situation.
—Ho c’est bon. Trock va te
remplacer. Hein Trock ?
—Hein quoi ? Qu’es-tu dit
bouffi ?
Un
homme blond se retourna, Trock vraisemblablement. Il tenta de se lever mais ne
rencontra que le sol. Les autres gardes éclatèrent de rire. Enia soupira, ils
n’étaient pas mieux.
—Je dois y aller.
Elle tourna les talons mais l’homme la reteint par
le poignet. Il la tenait trop fort. Par reflexe, elle se baissa et passa toute
sa force dans son bras pour que l’homme finisse à terre devant elle.
Trois
autres hommes l’entourèrent immédiatement.
—Hé c’est pas sympa de mettre au sol notre copain. T’vas
devoir te faire pardonner, dit un rouquin en détaillant la jeune femme d’un œil
aguicheur.
Celle-ci frissonna. Plutôt mourir
que de rester aux mains de ces pervers. Elle recula. Les gardes s’approchaient
trop dangereusement. Elle chercha à tâtons un ustensile sur la table derrière
elle pour ce défendre. Elle souri et pointa l’arme devant elle. Les hommes
éclatèrent de rire :
—Tu vas faire quoi avec cette
cuillère ? Nous poignarder ?
Son
sourire s’agrandit. Ho non, elle n’allait pas les poignarder… enfin pas tout à
fait. Les hommes l’attaquèrent. Elle esquiva le premier en se baissant pour le
renvoyer sur son second qui s’écrasa. Le troisième voulu la prendre par
derrière mais Enia dévia l’attaque avec un coup de coude à l’estomac. L’adversaire
se plia de douleur, elle en profita pour se retourner et lui donner un coup de
genou à la tête avant de l’envoyer au sol avec son pied. Un autre lui sauta
dessus, elle se défendit avec sa pauvre cuillère qui se brisa en deux dans la
bataille. Son arme cassée la fit rire. Ils
sont morts. D’une droite elle envoya son attaquant valser, mais déjà deux
autres lui sautaient dessus de par et d’autre d’elle. Enia recula par un saut.
Elle avait appris cette technique avec un maître très doué. Les deux hommes
énervés d’avoir raté leur cible fondirent sur elle. La jeune femme lança sa
moitié de cuillère dans un des deux adversaires. Il s’arrêta et la fixa une
expression mitigé entre l’horreur et la surprise sur le visage. Il baissa
finalement les yeux pour voir du sang couler abondamment de la cuillère plantée
dans son cou. Il tomba.