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samedi 8 février 2014

Time-extrait 2, Âme-Sœur Danseur.

Hey!

Je suis en train d'écrire une petite nouvelle sur une image (enfin des).
Et je me suis dis, pourquoi ne pas mettre un extrait?
Alors voilà, pas relu, corriger, un premier jet tout chaud!

Je préférai rester  à la table pour siroter mon punch. Je savais parfaitement danser. Les danses latines, la valse, le tango, le rock, le jazz,  même le maloya, le séga n’avaient plus de secrets pour moi. Je pratiquais cette art depuis mes un an. A vingt-deux ans, maintenant, je les maîtrisais toutes. J’avais un don pour cela. Et même si j’aimais la danse, je préférais rester en retrait tant qu’on ne m’en proposait pas une.
                La soirée avait pour thème « Carnaval à Venise ». Tous portait donc un masque et une tenue somptueuse. J’avais opté pour un masque en forme de dragon ou de phénix, selon les goûts, aux ailes déployés, attaché par une ficelle à l’arrière de ma tête. La couleur dorée se mariait parfaitement à mes cheveux blonds et à ma robe courte avec des froufrous au niveau de ma poitrine. Ma meilleure amie m’avait prêté des gants de la même teinte pour l’occasion. Puisqu’il faisait frisquet, dehors, j’avais mis une sorte de gilet, simplement sur mes épaules, tout en fourrures, noir assortit à mes talons aiguilles.
                La dernière danse s’acheva et les danseurs se dirigèrent vers le bar. Seul un homme resta au centre de la piste, attendant la prochaine danse. Un masque en or lui couvrait la moitié du visage. Son smoking simple mais élégant lui donnait un air plus grand –déjà qu’il semblait me dépasser d’une tête- et charmant. De si loin, je ne pouvais discerner la couleur de ses pupilles. Je devinai seulement qu’il les avait clairs.
                Je remarquai qu’il me scrutait, depuis un moment déjà. Mal à l’aise, je lui souris timidement et me retournai, buvant ma boisson maladroitement. Je le vis approcher. Mon cœur s’emballa. Pourquoi ? Ce n’était qu’un invité après tout. Je respirai difficilement.
                Une fois à ma table, il fit une révérence et me tendit sa main. De long doigt de pianiste, pensai-je. Je tentai de respirer le plus calmement possible.
                —M’accorderez-vous cette dance, mademoiselle ?

                Sa voix était chaude et virile. J’en eus des frissons.

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