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mercredi 26 février 2014

Time extrait 4: Salon du livre

Hey!
Voilà un nouvel extrait. Je voulais faire un récap, mais je vais finalement attendre le 1 mars. Juste un truc: J'ai finis mes corrections en 3/4 du joyau d'Iris!!



La blonde avait décidé de prendre le pouvoir. Le président ne pensait qu’à lui et malgré les nombreuses révoltes, il ne changeait rien. Elia croyait dure comme fer que les élections avait été truquées.
—Et toi ?!
                La jeune femme se tourna brusquement et quatre pas plus tard, le garde tomba au sol, raide mort. Elle lui avait brisé le cou. Elle s’habilla avec les vêtements du garde qu’elle camoufla dans les buissons.
                Furtivement, comme un chat, elle se glissa le long du mur et l’escalada rapidement pour atteindre la fenêtre de la cantine. Un bar plutôt. Pensa-Elia. Mais ça l’arrangeait bien. Avec sa tenue, et le taux d’alcool que tous auraient dans le sang, elle passerait inaperçue. Personne ne se rappellerait de sa visite.
                Dans la cantine, une ambiance festive et droguée régnait. En d’autre circonstance elle se serait jointe aux garçons pour boire, mais là elle devait garder la tête froide.
                Un des gardes, complétement saoul la bouscula.
« Oups. Pardon. Il la détailla. Hum, c’est que t’es mignonne. Tu veux pas venir boire un verre avec nous ?
                Son ton voulait tout dire. Cet homme la dégoûtée, pourtant elle devrait être habitué à ce genre de plan drague foireux. La nature l’avait gaté, elle le savait et n’hésitait pas à mettre en avant ses atouts, même si elle n’aimait pas ce genre de remarque. Pourquoi ce faire chier à se cacher ?
—Je dois prendre mon tour de garde. Menti Enia pour ce sortir de cette situation.
—Ho c’est bon. Trock va te remplacer. Hein Trock ?
—Hein quoi ? Qu’es-tu dit bouffi ?
                Un homme blond se retourna, Trock vraisemblablement. Il tenta de se lever mais ne rencontra que le sol. Les autres gardes éclatèrent de rire. Enia soupira, ils n’étaient pas mieux.
—Je dois y aller.
Elle  tourna les talons mais l’homme la reteint par le poignet. Il la tenait trop fort. Par reflexe, elle se baissa et passa toute sa force dans son bras pour que l’homme finisse à terre devant elle.

                Trois autres hommes l’entourèrent immédiatement.
—Hé c’est pas sympa de mettre au sol notre copain. T’vas devoir te faire pardonner, dit un rouquin en détaillant la jeune femme d’un œil aguicheur.
Celle-ci frissonna. Plutôt mourir que de rester aux mains de ces pervers. Elle recula. Les gardes s’approchaient trop dangereusement. Elle chercha à tâtons un ustensile sur la table derrière elle pour ce défendre. Elle souri et pointa l’arme devant elle. Les hommes éclatèrent de rire :
—Tu vas faire quoi avec cette cuillère ? Nous poignarder ?


                Son sourire s’agrandit. Ho non, elle n’allait pas les poignarder… enfin pas tout à fait. Les hommes l’attaquèrent. Elle esquiva le premier en se baissant pour le renvoyer sur son second qui s’écrasa. Le troisième voulu la prendre par derrière mais Enia dévia l’attaque avec un coup de coude à l’estomac. L’adversaire se plia de douleur, elle en profita pour se retourner et lui donner un coup de genou à la tête avant de l’envoyer au sol avec son pied. Un autre lui sauta dessus, elle se défendit avec sa pauvre cuillère qui se brisa en deux dans la bataille. Son arme cassée la fit rire. Ils sont morts. D’une droite elle envoya son attaquant valser, mais déjà deux autres lui sautaient dessus de par et d’autre d’elle. Enia recula par un saut. Elle avait appris cette technique avec un maître très doué. Les deux hommes énervés d’avoir raté leur cible fondirent sur elle. La jeune femme lança sa moitié de cuillère dans un des deux adversaires. Il s’arrêta et la fixa une expression mitigé entre l’horreur et la surprise sur le visage. Il baissa finalement les yeux pour voir du sang couler abondamment de la cuillère plantée dans son cou. Il tomba. 

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