Time-extrait 5: Musiques hasardeuses

Heey!
N'ayant pas envie tout de suite de faire un récap de mes avancées
(juste dire que j'ai presque finis la correction du Joyau d'Iris)

Voilà un extrait de ce que j'écris en ce moment. Quand j'aurais finis je me mettrais à mon roman.
C'est pas long.

Je préfère ne pas assister à ses éloges. Je l’ai tuée, je n’ai pas ma place parmi les gens qui l’aimaient. J’insère le CD dans le lecteur et allume la chaîne stéréo. J’ai la chance d’avoir… j’ai eu la chance d’avoir un père qui aimait écouter de la bonne musique, avec une bonne qualité. Notre chaîne Hi-Fi fonctionne toujours très bien.  Je monte le volume à son maximum et m’allonge dans le canapé. Je ferme les yeux et écoute notre chanson.

«Sarah, elle est belle mais seulement quand elle pleure

Quand elle voit sa mère au fond d'son verre

Et ce, quelque soit l'heure

J'ai vu tellement de feux éteints dans les yeux de Sarah… »

Des frissons parcourent mon corps. Je ressens encore sa présence. Sa chaleur… ses lèvres contre les miennes… son odeur… sa voix. Je me laisse bercer par ces belles paroles. Je me souviens :

—Ecoute ! C’est ta vie. Me dit-il joyeusement alors que je sortais le CD de son emballage cadeau.

Il n’attend pas la réponse et lance le disque.

Je me rappelle. Les premières phrases me frappèrent. C’était comme un poing en pleine poitrine. Comme une douche froide. Pourtant, j’aimais ça. J’avais envie de pleurer. Voyant mon expression, il m’avait pris dans ses bras et m’avait bercé doucement jusqu’à ce que je m’endorme. Sur cette même musique qui tourne en boucle.